
Avec une vue imprenable sur le fleuve!
Si vous avez un faible pour les habitations qui portent en elles un fragment du patrimoine québécois et qui sont remplies des souvenirs de ceux qui s'y sont succédés au fil des années, en voici une qui pourrait vous charmer... Surtout si vous souhaitez vous établir dans la région de Charlevoix!
Cette maison, elle se dresse fièrement sur la rue Principale à Petite-Rivière-Saint-François, entre la falaise et la route. Elle fait partie de ces témoins d'un autre temps qui ponctuent encore cette grande artère traversant la municipalité.
Un des points forts de cette résidence aux dimensions imposantes? Sa polyvalence! Deux adresses, deux entrées: le 700 et le 702. La propriété se prête à divers usages, du duplex en passant par la cohabitation intergénérationnelle ou même à titre d'investissement. D’ailleurs, l’une des deux unités est déjà zonée pour la location touristique.
Bien que sa date de construction semble s'être un peu perdue dans les dédales du temps (et sans doute aussi dans ceux de la bureaucratie!), l’inventaire du patrimoine local l'identifie comme une maison québécoise d’inspiration néoclassique et estime qu'elle a une valeur patrimoniale forte.
La bâtisse qui a au moins plus de cent ans a bénéficié de rénovations majeures tant à l'extérieur qu'à l'intérieur (la toiture, le revêtement extérieur, l'isolation, les fenêtres, la plomberie et l'électricité, entre autres). Et pourtant, l'intérieur de cette propriété mise en vente par Maurice Houle de Sotheby’s International Realty Québec porte encore les traces d'une architecture qui témoigne du savoir-faire d'autrefois: poutres apparentes, murs en pièce sur pièce, planchers en bois, murs et plafonds parés de lattes, fenêtres à crémone... Elle déborde de cachet et de caractère!


En quoi l’âge de la maison est-il un peu nébuleux? Les sources ne s'entendent pas sur la date de construction de la résidence qui a fort probablement été bâtie en deux temps.
D’après le Répertoire du patrimoine culturel du Québec, une plaque à l’avant de la demeure indique que les descendants du colon Gabriel-Robert Dufour se sont établis à cet endroit le 16 octobre 1742. Pourtant, le rôle d’évaluation de la municipalité évoque une construction vers 1902 pour le #700 et une date bien plus tardive pour le #702, soit 1963. Il est possible que ces dates correspondent à des reconstructions, du moins pour la seconde unité. Quant à la structure d’origine qui relie les deux sections, elle paraît bien antérieure à ces deux dates.
En effet, l’architecture est emblématique du courant néoclassique québécois, dont la construction s’est échelonnée durant le 19e siècle et tout particulièrement entre 1850 et le début des années 1900.
Quant à la famille Dufour, elle fait partie intégrante de l'histoire régionale et ce, depuis l'arrivée des colons dans cette partie de la Nouvelle-France. Gabriel-Robert Dufour dont le nom est mentionné sur la plaque commémorative était un maréchal-ferrant. Né en France vers 1662-1664, il s'est établi dans la colonie entre 1684 et 1692. Quelques années après sa disparition tragique dans le fleuve, sa veuve s’est installée à Petite-Rivière-Saint-François avec quelques-uns de leurs enfants dont leur fils Bonaventure, qui deviendra d'ailleurs l'un des pionniers de la municipalité. Ce dernier aurait acquis la concession sur laquelle se trouve la propriété entre 1742 et 1758. Ses descendants l'ont ensuite conservée durant plusieurs générations.
Mais trêve de détails historiques, passons à la visite!

On se dirige vers l'unité sise au #702.
La cuisine se démarque par ses dimensions fort généreuses. Sa superficie permet même d'intégrer un charmant coin-repas adjacent à l'espace de préparation. En plus d'un îlot doté d'un évier avec robinetterie commerciale, la cuisine est équipée d'une abondante quantité de rangement. Bien que la pièce dispose surtout d'éléments qui ne sont visiblement pas d'origine, ses nombreuses armoires en bois confèrent à l'espace un charme champêtre.


La cuisine communique avec une vaste aire de vie dont le cachet paraît nettement plus ancien, ce qui nous laisse croire que cette première section a été annexée à la structure d'origine en plein centre.
Un petit boudoir, une salle à manger et un salon se côtoient dans cette zone où les différentes époques s'entremêlent avec élégance.
À la fois objet d’art et source de réconfort, le magnifique poêle-cuisinière au bois à l’ancienne vole la vedette dans ce chaleureux espace commun.


Du côté du salon, on remarque que des portes françaises séparent cette unité de la suivante. Si vous souhaitez aménager deux logements totalement autonomes, vous n'aurez qu'à fermer le mur afin de préserver l'intimité de chacun.

Le rez-de-chaussée abrite également une chambre au cachet d’antan, une salle de bain avec douche moderne ainsi qu’une grande salle de lavage offrant abondamment d’espace de rangement.



On se faufile à l'étage où l'on découvre une vaste mezzanine style loft convenant parfaitement à l'aménagement d'une suite complète.
Cette lumineuse pièce mansardée réunit une chambre à coucher et deux sections partiellement cloisonnées utilisées comme bureaux. À tout ceci s'ajoutent une salle de bain avec baignoire sur pattes et un rangement.




Les pièces de l'unité #700 sont aussi réparties sur deux niveaux.
Le rez-de-chaussée s'articule autour d'une aire de vie accueillante au centre de laquelle un escalier divise visuellement l'espace en deux zones.
D’un côté, la cuisine équipée d'armoires en bois s'accompagne d'une salle à manger conviviale et de l’autre, le salon se loge près des portes françaises donnant accès au logis voisin.
Une fois de plus, en comparant la structure de la cuisine et de la salle à manger à celle du salon, on imagine qu'il s'agit d'une section plus récente. La partie d'origine de la résidence devait sans doute être celle présentant des plafonds lambrissés garnis de poutres exposées.




Le rez-de-chaussée comprend deux chambres, une salle de bain moderne avec bain-douche, ainsi qu'un espace de rangement et un atelier, tous deux accessibles à l'arrière depuis la cuisine.
Quant à l’étage, on y retrouve une chambre principale aux proportions généreuses accompagnée d'un grand rangement tout indiqué comme pièce-penderie.


À l'extérieur, l'un de nos coups de cœur est sans contredit la longue galerie couverte à l’avant. Cet élément typique des maisons d’époque confère un caractère pittoresque à la façade. Elle est orientée vers le fleuve Saint-Laurent et on s'imagine sans peine s'y installer afin de contempler les reflets scintillants du soleil sur l'eau.



Quant au terrain, il a une superficie de 23 470 pieds carrés
Un stationnement latéral pouvant accueillir quatre voitures mène à une allée pavée de pierres qui débouche sur l'accès au sous-sol. (On ignore la configuration de ce sous-sol qui sert possiblement d'espace de rangement.)
Un escarpement boisé et rocailleux borde la cour arrière, procurant intimité et tranquillité aux occupants lorsqu'ils passent un moment à l'extérieur. Une végétation luxuriante enveloppe ce cocon privé doté d'un gazébo, d'espace pour jardiner et d'une aire pour faire des feux.




La propriété se niche dans un cadre enchanteur au pied des montagnes, dans l’un des paysages les plus poétiques du Québec... Et dans un emplacement de choix à 2 minutes des commodités locales, ainsi qu'à mi-chemin entre le Massif de Charlevoix et Baie-Saint-Paul.
Elle est à vendre pour 875 000 $ (taxes en sus).
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