Trésor des années 1800 campé sur un immense site riverain de 9.8 acres

Il existe des lieux qui traversent les siècles sans rien perdre de leur âme unique. Celle que vous vous apprêtez à découvrir est un témoin notre mémoire collective: elle a autrefois été habitée par un artiste de renom et la descendante directe d’une figure majeure de l’histoire québécoise.

On met le cap sur une vaste parcelle de terre longeant la rivière des Outaouais à Montebello afin de vous ouvrir les portes d'une résidence patrimoniale d’exception.

Érigée en 1834, cette maison pièce sur pièce coiffée d’un toit mansardé et revêtue de pierres des champs affiche l'élégance intemporelle des anciennes demeures conçues pour durer. La propriété a été soigneusement restaurée de manière à conjuguer mode de vie actuel et cachet d'antan.

Blottie sur un domaine verdoyant de 9,8 acres qui épouse les courbes de la rivière des Outaouais, cette maison quasi bicentenaire semble flotter entre nature et mémoire.

Mise en vente par Manon Lafrance de Remax Vision, cette propriété remarquable promet une existence paisible à deux pas du cœur vibrant du village de Montebello, le tout, à seulement 45 minutes de Gatineau, 35 minutes de Lachute et 80 minutes de Montréal.

Et si vous êtes curieux d’en apprendre davantage sur la fascinante lignée de ceux qui l’ont habitée, poursuivez votre lecture!

Pour les passionnés d’histoire, d’héritage culturel ou de généalogie, cette demeure est un véritable coffre aux trésors. Elle a appartenu à Napoléon Bourassa (1827-1916), artiste accompli et époux d’Azélie Papineau, fille du célèbre Louis-Joseph Papineau, figure emblématique de la rébellion des Patriotes de 1837-1838.

Un de leur fils a également été un important protagoniste dans l'histoire québécoise: il s'agit de nul autre qu'Henri Bourassa (1868 -1952), un politicien et journaliste influent. Bien qu’il soit né à Montréal, son ancrage familial à Montebello n’en est pas moins profond et l'homme a même été élu maire de Montebello à seulement 22 ans.

Des documents conservés à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (Collection Centre de l'Outaouais de Bibliothèque et Archives nationales du Québec - Archives nationales à Gatineau) nous révèlent que cette maison a d’abord servi de poste de traite de fourrures, où Algonquins et colons échangeaient leurs biens. Elle est devenue au fil des générations un domicile ayant vu défiler certains grands noms de la tradition politique et artistique québécoise (Louis-Joseph Papineau, Denis-Benjamin Papineau et Napoléon Bourassa, notamment).

Mais après ce détour dans les archives, place à la visite de cette dame presque bicentenaire!

Avec ses plus de 2 000 pi² répartis sur deux niveaux en plus d'un sous-sol, cette résidence se démarque par ses volumes généreux.

Le rez-de-chaussée nous accueille dans une atmosphère invitante. Dès qu'on y entre, on a l'impression que les murs semblent avoir gardé les échos des conversations d’autrefois!

Robustesse, élégance, caractère affirmé: la cuisine a de la classe!

Ses armoires en bois pleine hauteur aux teintes chocolat profond, le carrelage clair du dosseret et du comptoir, le plancher en céramique aux tons naturels, le plafond en bois noueux qui évoque la campagne d’antan: tous ces éléments forment un ensemble harmonieux.

Le salon est majestueux avec son mur de pierres au centre duquel est niché un foyer au gaz ainsi que ses boiseries nobles au plafond et au sol. Il s'impose comme le lieu de choix pour recevoir dans une ambiance raffinée.

Il communique avec une salle à manger formelle qui, avec ses fenêtres donnant sur la rivière et sa prestance naturelle, semble taillée sur mesure pour les rassemblements et les réceptions.

Depuis la cuisine, on accède à une véranda pleine de charme.

Campée sous un plafond cathédrale au cachet rustique et pourvue d’un poêle à bois, cette pièce abondamment fenestrée oriente le regard vers la rivière au bout du terrain. C’est un lieu de détente par excellence pour la lecture au son du feu qui crépite ou encore pour les discussions autour d'un apéro, les yeux rivés sur le paysage.

Finalement, on complète la visite du rez-de-chaussée avec un bureau aux dimensions généreuses qui se prête à divers usages ainsi qu'une salle d'eau doublée d’une salle de lavage.

L’étage se drape d'un certain charme romantique avec ses chaleureuses boiseries, ses moulures peintes et ses papiers peints aux motifs délicats.

Trois chambres mansardées sont nichées dans le calme douillet de l'étage. Elles représentent bien ce à quoi on s’attend de cocons de douceur dans lesquels il fait bon se poser la nuit venue.

On conclut l’exploration de l’étage avec une salle de bain spacieuse dotée d'une douche munie d’une porte vitrée et d'une baignoire sur pattes qu'on a pris soin d'assortir aux éléments décoratifs roses disséminés à travers la pièce. Quelques accents dorés (la robinetterie, notamment) apportent une touche chic et classique à cette salle de bain.

Le sous-sol prolonge l’âme ancienne de la maison et révèle aussi une atmosphère chaleureuse, presque monastique, avec ses murs de pierres et son plafond tout en bois.

L’escalier central en bois structure l’espace en deux zones bien distinctes. D’un côté se trouve une salle de billard aux allures de club privé d'antan et de l’autre, un salon intime avec foyer au gaz qui convie aux moments de complicité.

Ce niveau abrite également un espace de rangement additionnel ainsi qu’une salle mécanique.

Le terrain impose à lui seul le respect et l'émerveillement avec sa superficie colossale de 428 010 pieds carrés.

En plus d'être ceinturé par les rivières des Outaouais et Kinonge, ce domaine donne cette douce impression de résider dans une paisible oasis verdoyante. Un aménagement paysager soigné et quelques arbres au feuillage luxuriant accompagnent à la fois la résidence ainsi que le garage détaché.

Quant à la vaste cour recouverte de pelouse, elle se prolonge jusqu’à la rive, comme un tapis vert déroulé vers l’eau.