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Voyez les quatre villes du Québec où la vie est y est la plus abordable.
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Voyez les quatre villes du Québec où la vie est y est la plus abordable.

Quatre villes du Québec dans le classement des villes les plus abordables du Canada

J. Martel

Québec et Trois-Rivières font partie des villes canadiennes les plus abordables selon une récente enquête.

C'est son plus récent Rapport sur les villes canadiennes les plus abordables que Royal LePage a révélé que les villes Québec et Trois-Rivières étaient parvenues à se classer parmi les premières places.

Afin d'arriver à produire un tel rapport, un sondage pancanadien est mené à la mi-mai par Hill & Knowlton.

Le rapport a notamment révélé que les premiers acheteurs font maintenant face à de nombreux obstacles, tandis que les métropoles sont de plus en plus boudées. On dénote d'ailleurs que la moitié des Montréalais, des Torontois et des Vancouvérois songent à déménager ailleurs.

Toujours selon le même rapport, 45 % des propriétaires actuels de Montréal, Vancouver et Toronto affirment qu'ils achèteraient une maison moins coûteuse ailleurs s'ils trouvaient un emploi dans une autre ville ou un poste leur permettant de travailler à distance.

En ce qui concerne les locataires de ces trois villes, ce sont 60 % d'entre eux qui changeraient de ville.

Selon les calculs de Royal LePage, 15 villes canadiennes se démarquent en matière d’abordabilité, dont quatre au Québec : Trois-Rivières, Québec, Sherbrooke et Gatineau.

Afin d'arriver à classer les villes canadiennes, Royal LePage a établi un indice d’abordabilité basé sur le pourcentage de revenu nécessaire pour assurer les versements hypothécaires mensuels avec un taux fixe de 5,71 % sur trois ans et amorti sur 25 ans.

Le rapport précise: «Dans le domaine de l’immobilier, un vieil adage dit : "Conduisez jusqu’à ce que vous puissiez vous qualifier". Alors que l’accessibilité au logement continue de se détériorer et que les Canadiens sont confrontés à des obstacles de plus en plus importants lorsqu’ils achètent une maison, cet adage devient de plus en plus une réalité.»

C'est Trois-Rivières qui remporte la palme de la ville la moins chère de la province selon l’indice de Royal LePage. Trois-Rivières se classe ainsi au quatrième rang dans tout le Canada.

Selon l'indice de Royal LePage, il faut consacrer en moyenne 28,5 % de son revenu mensuel pour s’y établir en devenant propriétaires.

À Thunder Bay, la ville la moins chère du Canada, il faut consacrer 22,2 % du revenu mensuel d’un ménage.

Martin Leblanc, courtier immobilier agréé chez Royal LePage Centre à Trois-Rivières, a précisé dans le rapport que cette municipalité est située dans un important pôle d’attraction industriel: «La demande s’étend à différents types de propriétés, mais est plus prononcée dans la copropriété, qui attire principalement des premiers acheteurs et des personnes à la retraite. Le segment des propriétés à revenus connaît aussi une demande accrue, puisqu’il offre un meilleur ratio de rentabilité pour les investisseurs que dans d’autres régions plus densément peuplées, surtout avec les taux d’intérêt actuels. »

Fait intéressant, alors que la moitié des habitants de la grande région de Montréal (54 %) affirment qu’ils aimeraient quitter la métropole, 29 % de ces répondants aimeraient s'établir à Québec.

Il faut allouer 30,8 % de son revenu mensuel aux frais de logement pour s'établir à Québec, tout comme à Sherbrooke, tandis qu'à Gatineau, il faut prévoir 36,8 % de son revenu mensuel.

Source: La Presse