Une belle initiative !
Fuir un conjoint violent n'est pas toujours facile. Mais Tammy McGuire et Kylea Smart ont décidé d'unir leurs efforts pour donner un endroit à ces victimes où se sentir en sécurité, rapporte le site web Oxygen Buz.
Les deux ont construits ces propriétés sur le territoire mohawk de Tyendinaga, en Ontario.
Les maisons sont soutenues par des troncs de pin qui ont été récupérés sur les terres.
« Tu te souviens du jour où nous avons dû les sortir du champ… et de toute la sueur que nous avons dû verser pour les pousser, car nous étions en plein été », s'est souvenue Mme McGuire à Mme Smart.
« Beaucoup d’heures de travail ont été consacrées aux rondins pour les rendre aussi beaux qu’ils le sont », a-t-elle ajouté.
Les deux femmes ont participé à un programme gouvernemental visant à former les femmes à la charpenterie. Aidées de trois autres Autochtones, elles n'avaient avant aucune expérience dans la construction de maisons, mais ont tout de même réussi à en ériger deux en six mois.
Les Red Cedars Shelter’s tiny houses visent à accueillir des femmes qui ont quitté le refuge de la nation mohawk.
« Nous apprenions tous ensemble, en tant que groupe, et nous étions capables de nous aider et de nous soutenir mutuellement », a expliqué Mme Smart à CTV News.
« Penser que ces maisons sont en bas de la route et qu’elles vont aider tant de femmes et d’enfants à se remettre sur pied, à retrouver leur mode de vie quotidien et à apprendre à devenir des individus est incroyable », a-t-elle ajouté.
« Savoir qu’il y a du réconfort ici pour elles. Savoir qu’elles peuvent sortir par la porte du patio, allumer un feu, s’asseoir et faire griller des smores. Créer de beaux souvenirs pour les enfants, savoir que l’avenir sera plus radieux… c’est bon à savoir », a ajouté Mme McGuire.
« Cela me rend tellement heureuse, mais cela me rend aussi triste [d’y penser] », dit-elle.
« Cela prouve simplement que tout le monde peut construire. Le métier n’est pas spécifique au sexe, ma mère était charpentier et elle a construit notre maison », a pour sa part le chef R. Donald Maracle à CTV News. « C’est bon de voir des femmes entrer dans les métiers ».
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