Sans que la propriétaire en ait la moindre idée!
Imaginez la scène qui se passe aux États-Unis : un gars, Jonathan Jacoby, décide de transformer sa maison en véritable bijou en lui offrant une vue imprenable sur l’océan. Pas question de laisser passer cette opportunité!
Mais voilà le hic : pour que la magie opère, il lui faut dégager le panorama. Et comment faire? En débarquant sur le terrain de sa voisine et en abattant... 16 arbres, en mode clandestin, sans demander son avis ni respecter la légalité comme le rapporte le site Démotivateur.
L’idée lui trotte dans la tête : « Si je coupe ces arbres, ma maison sera la star de l’île, avec une vue à couper le souffle sur l’Atlantique...».
Sauf qu’il a oublié un petit détail : ces arbres ne sont pas à lui, mais bien sur le terrain de sa voisine. Résultat? Une opération à haut risque, qui va vite tourner au cauchemar juridique.
Sans hésitation, Jonathan Jacoby débarque sur la propriété voisine, une tronçonneuse à la main, et abat 16 arbres en douce, comme un voleur de verdure en pleine action. Des arbres vieux de 50 ans, plantés par la famille de Patricia Belford, la propriétaire.
Parmi eux, il y avait des cerisiers, des cèdres et des cyprès de Leyland, certains atteignant plus de 9 mètres de haut! Un massacre pour une soi-disant vue plus belle, mais à quel prix?
Patricia Belford ne s’est pas laissé faire. Elle raconte, indignée : « Ces arbres offraient de l’ombre, une valeur esthétique, de l’intimité, et ils réduisaient aussi le bruit. »
Et maintenant, c’est la guerre juridique : Patricia ne veut pas laisser passer ça. Elle a décidé de porter plainte contre Jonathan Jacoby, et selon le Nantucket Current, elle lui réclame… tenez-vous bien : 1,9 million de dollars de dédommagements. Une somme qui veut tout dire sur l’étendue des dégâts et la colère de la propriétaire.
Une histoire qui tourne au cauchemar pour celui qui pensait juste améliorer sa vue, mais qui a vite compris que jouer avec la nature, ça peut coûter cher… très cher.
Et voilà que, peu de temps après la coupe de ses arbres, Patricia tombe des nues : elle découvre que Jonathan Jacoby avait placé une annonce pour vendre sa maison, en clamant qu’elle offrait une “vue imprenable sur l’océan”. La cerise sur le gâteau! Alors qu’il venait de détruire un patrimoine vieux de 50 ans, il ose encore jouer les vendeurs avec une image de rêve.
Patricia, furieuse, ne mâche pas ses mots dans la plainte : « Les actions du défendeur visaient à améliorer la vue sur l’océan depuis sa propre résidence et ont été menées en toute connaissance de cause, alors qu’il n’avait aucun droit légal de le faire. » En clair : il a tout fait dans l’illégalité, dans le secret, et maintenant il veut profiter de cette vue qu’il a lui-même volée.
L’affaire fait grand bruit, et une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur cette folie arboricole. Le coût pour replanter les arbres? Environ 650 000 dollars, rien que ça, sans parler des dommages et intérêts que Patricia réclame, estimés à 1,9 million de dollars.
Mais ce n’est pas la première fois que le voisinage tourne au drame à cause d’un arbre. En Angleterre, par exemple, deux voisins se sont violemment disputés à propos d’un arbre planté entre leurs maisons. La solution trouvée? L’un d’eux a décidé… de le couper en deux, comme dans une scène de film catastrophe.
Ces solutions radicales ont tendance à compliquer encore plus les choses, en transformant une querelle d’arbre en véritable guerre ouverte. Et au final, c’est souvent la paix qui en pâtit, parce qu’aucune confrontation ne se règle vraiment sans laisser des traces. La morale? Quand il s’agit d’arbres et de voisinage, mieux vaut réfléchir à deux fois avant de passer à l’action… sinon, c’est la facture qui finit par faire mal.
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