Une octogénaire force un centre commercial à être construit autour de sa maison après avoir refusé 1 M$

Désireuse de rester chez elle, une octogénaire a forcé les promoteurs d'un nouveau centre commercial à contourner sa maison, après avoir refusé 1 M $ pour sa propriété, rapporte The Lad Bible. 

Edith Macefield a fait parler d'elle en 2006, après avoir rejeté un énorme montant d'argent qu'on lui offrait pour sa propriété à Seattle. 

D'après le Seattle Times, la dame avait acquis sa propriété en 1952 pour la modique somme de 3 750 $. Elle y a vécu toute sa vie avec sa mère en travaillant comme gérante d'un magasin. 

La maison ne valait pas une fortune. Toutefois les promoteurs du centre commercial ont acquis toutes les autres propriétés autour afin de pouvoir construire leur projet. Ils ont d'abord offert à Mme Macefield la somme de 750 000 $, avant de monter leur offre à 1 M$. 

Mais la dame a catégoriquement refusé, forçant les promoteurs à construire le centre en contournant sa propriété. 

Le directeur de la construction, Barry Martin, n'a pas vu en madame Macefield une rivale, et s'est même lié d'amitié avec elle. Si bien qu'à son décès en 2008, la dame a offert sa maison en héritage à son nouvel ami. 

« Elle m'a dit de tenir jusqu'à ce que j'obtienne mon prix. Je l'ai vendue pour 310 000 $ », se souvient-il en entrevue sur la chaîne Fox. 

Il a également révélé que son amie n'était pas contre le centre commercial, mais qu'elle avait simplement voulu rester sur place.

« Beaucoup de gens pensaient qu'elle était contre le développement, mais ce n'était pas du tout le cas. C'était plus un cas où elle ne voulait pas passer par l'exercice de devoir déménager. »

Disney a également utilisé la maison dans la promotion de son film Up, qui raconte l'histoire d'un veuf qui hésite à vendre sa maison. 

 « Ils voulaient mettre des ballons sur la maison pour leur première, ici, à Seattle. Alors ils sont sortis et ont mis des ballons sur la maison et ont pris une photo, et c'est comme ça que c'est devenu la maison de Up », se souvient M. Martin. 

« Après avoir vu le film, il y avait en fait des photos de la maison qui ressemblaient beaucoup aux images du film », ajoute-t-il.

La maison est encore aujourd'hui bien en place.