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Voici de combien votre loyer pourrait augmenter cette année
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Voici de combien votre loyer pourrait augmenter cette année

Le TAL vient de sortir sa grille d'ajustements.

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Avis aux locataires du Québec, votre propriétaire pourra augmenter votre loyer d'un taux plus grand en 2023 que celui de 2022, rapporte l'Agence QMI

Le Tribunal administratif du logement (TAL) a publié sa grille de calcul d'ajustement des loyers annuels avec un taux de 2,3 %. Ainsi, le taux a augmenté en comparaison avec celui de 2022, notamment à cause de l'inflation. 

Les hausses de loyer pourront donc être de 2,9 % pour un logement non chauffé, notamment en raison de l'augmentation des taxes municipales de 5 %. 

Quant aux logements chauffés, leur loyer mensuel peut être augmenté de 2,8 % s'ils possèdent un chauffage électrique, de 4,5 % s'ils sont chauffés au gaz, et de 7,3 % au mazout.

Ces taux peuvent également être plus élevés si les taxes municipales connaissent une plus forte hausse ou si le propriétaire prévoit des travaux dans un appartement. 

Le taux proposé par le TAL cette année est de plus de la moitié plus élevé qu'en 2023, où les taux proposés par le TAL oscillaient entre 1,3 et 3,7 %.

« Chaque année, la majorité des propriétaires envoient à leurs locataires des hausses abusives qui dépassent largement les taux d'augmentation publiés par le TAL », a répondu le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ), dans des propos repris par l'Agence QMI. 

Le RCLALQ demande à ce que la ministre responsable de l'Habitation, France-Élaine Duranceau, force les propriétaires à recourir aux taux du TAL pour procéder à des hausses de loyer. 

L’organisme appelle la ministre responsable de l'Habitation, France-Élaine Duranceau, à obliger les propriétaires à recourir aux taux fixés par le TAL pour déterminer les hausses de loyer. 

« Obliger les propriétaires à respecter les taux émis par le TAL permettrait de freiner l'explosion incontrôlée des loyers. Les locataires acceptent souvent une hausse abusive par méconnaissance du droit, ou simplement pour acheter la paix », a ajouté le porte-parole du RCLALQ, Cédric Dussault, dans des propos repris par l'Agence QMI.

Un locataire peut refuser l'augmentation proposée par son propriétaire. Si les deux n'arrivent pas à s'entendre, le propriétaire doit se retourner vers le TAL, qui déterminera la hausse du loyer.

En 2022, ce sont 1 715 litiges de la sorte qui se sont retrouvés devant la cour, avec une hausse moyenne de 3,1 %. 

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