Abandonnée depuis 8 ans, cette maison crée d'énormes problèmes chez le voisin
Vous ne voudriez pas être dans sa situation.
Les Maisons
Ce n'est pas nécessairement rose tous les jours de vivre à côté d'une maison abandonnée. Un homme de Toronto en sait quelque chose. Ses voisins ont disparu il y a huit ans et ont abandonné leur maison, rapporte Noovo Info.
Wilf Navarrete n'en peut plus de vivre à côté d'un taudis. Celui qui habite le quartier de North York depuis 45 ans estime que les huit dernières années l'ont découragé, comme la maison de son voisin est complètement délabrée.
« Elle est abandonnée depuis environ huit ans. Ils ont disparu, personne ne sait ce qui leur est arrivé », raconte l'homme à CTV News. Il ne connaissait pas beaucoup le couple qui vivait jadis à côté de chez lui, mais leur a parlé quelques fois avant qu'ils ne s'en aillent.
Depuis leur départ, le toit de la maison tombe en morceaux et la propriété est infestée d'animaux et de mauvaises herbes.
Mais les ratons laveurs qui vivent chez le voisin tentent maintenant d'entrer chez M. Navarrete en creusant dans les fondations de sa maison. L'homme a dû déployer un budget pour réparer les dommages causés par ces animaux.
Des animaux ont également gratté les bardeaux de son toit et les racines des arbres de son voisin ont causé des dommages à son sous-sol.
« Je suis vraiment agacé et j'ai besoin de l'aide de la ville. Pourquoi devrais-je payer pour toutes ces dépenses alors qu'il y a une maison vide qui cause tous les problèmes? », demande-t-il.
D'ailleurs, la Ville de Toronto a collé un avis sur la porte d'entrée du taudis pour informer les propriétaires qu'ils violaient le règlement en matière de mauvaises herbes.
« C'est l'étendue de la réparation de la ville, et ensuite ils coupent l'herbe une fois par an », a répondu M. Navarrete.
« Mon bureau a examiné la plainte et a contacté différents départements de la ville pour essayer de comprendre comment nous pouvons soutenir ce propriétaire », a de son côté répondu à CTV News la conseillère municipale du quartier 18, Lily Cheng.
« Je veux que mes électeurs se sentent soutenus et puissent profiter de leur propre maison et jardin. Malheureusement, ce cas spécifique a des implications légales et des complexités, car la plainte concerne une adresse de propriété privée et la ville est liée par la loi sur les façons dont nous pouvons intervenir », a-t-elle ajouté.
Voici le reportage de CTV News:
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