Les Maisons
Ça ne regarde pas bien pour les Québécois qui s'attendent à une baisse de prix des maisons
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Ça ne regarde pas bien pour les Québécois qui s'attendent à une baisse de prix des maisons

Ça ne sera pas forcément une bonne année pour les acheteurs

Maxime Albors

L'Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) a dévoilé, dans un communiqué, ses prévisions concernant le marché de l'immobilier en 2024, rapporte TVA Nouvelles.

« Le marché immobilier se stabilisera en 2024, jetant les bases d’une reprise du marché dans des conditions plus équilibrées », peut-on lire d'entrée de jeu. Plus concrètement, l'APCIQ explique que « les prix se maintiendront globalement à leurs niveaux actuels, notamment pour l’unifamiliale ». 

Autrement dit, si vous vous attendiez à une baisse des prix pour mettre la main sur la maison de vos rêves, il va falloir faire preuve d'encore un peu de patience.

« Globalement, le marché immobilier résidentiel de la province de Québec devrait se stabiliser en 2024 à un niveau d’activité comparable à celui de 2023, avec un léger recul des ventes, soit une baisse de 2 %. Dans un contexte d’inscriptions qui demeurera sous la moyenne historique et des conditions de marché plus équilibrées, les prix médians ne devraient pas varier beaucoup (autour de 0 %) pour l’unifamiliale au Québec », précise le communiqué.

Ça ne regarde pas bien pour les Québécois qui s'attendent à une baisse de prix des maisons

En 2024, il devrait y avoir encore un contraste marquant entre la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal et celle de Québec.

« Les prix dans la RMR de Québec devraient poursuivre leur progression. Les unifamiliales connaîtront les plus fortes augmentations de prix (+5 %), tandis que les prix des copropriétés auront une progression plus modeste (+1 %). Dans la RMR de Montréal, les prix médians devraient se maintenir dans la prochaine année. Les unifamiliales et les copropriétés pourraient enregistrer des gains respectifs de 2 % et 1 % », détaille l'APCIQ.

Selon, Charles Brant, directeur du Service de l’analyse de marché de l’APCIQ, l'année 2024 devrait tout de même se démarquer de 2023 par une plus grande prévisibilité. « Bien que l’on prévoie un niveau d’activité comparable à celui de 2023, l’année 2024 offrira plus de prévisibilité quant à l’évolution des taux d’intérêt avec une succession potentielle de bonnes nouvelles à ce chapitre», estime-t-il.

Vous pouvez consulter le communiqué de l'APCIQ en cliquant ici.