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Ça va mal pour les mises en chantier au Québec
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Ça va mal pour les mises en chantier au Québec

Il s'agit de la pire situation depuis huit ans !

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Avec l'inflation et la hausse des taux d'intérêt, le nombre de mises en chantiers résidentielles dans la province a connu le plus important recul depuis des années, rapporte l'Agence QMI

Ainsi, les mises en chantiers ont connu leur plus grand recul mensuel en mars depuis huit ans, d'après le dernier bulletin de l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ), rendu public mercredi. 

En mars 2023, les mises en chantier ont connu une septième baisse consécutive et ont ainsi reculé de 55 %.

Le nombre de mises en chantier des maisons individuelles a chuté de 54 %, celui des logements collectifs de 55 %. C'est en raison des hausses succinctes du taux directeur huit fois d'affilée par la Banque du Canada que l'industrie a chuté. 

« La hausse des taux d’intérêt frappe durement la construction neuve et le repli est particulièrement marqué dans le segment locatif. Avec un taux d’inoccupation de seulement 1,7% à l’échelle de la province en octobre dernier et des besoins croissants en raison de la hausse spectaculaire du solde migratoire, la situation est loin d’être favorable à l’approche du 1er juillet », a fait savoir Paul Cardinal, directeur du Service économique de l’APCHQ, dans un communiqué. 

Les mises en chantiers ont baissé dans 5 des 7 régions métropolitaines de recensement (RMR) au Québec. C'est Gatineau qui connaît la plus forte baisse, avec 74 %. Québec arrive en deuxième avec 68 %, Saguenay et Montréal juste derrière avec respectivement 59 et 57 % de baisse. 

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