Les Maisons
De plus en plus de gens sont incapables de devenir propriétaires
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De plus en plus de gens sont incapables de devenir propriétaires

Les taux d'intérêt et les prix empêchent la majorité des locataires d'accéder à la propriété.

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Les locataires qui souhaitent accéder à la propriété sont en majorité incapables de réaliser leur rêve, étant donné la hausse vertigineuse des prix et des taux d'intérêt, rapporte TVA Nouvelles

Isabelle Croteau a déjà été propriétaire. Elle a réalisé un petit profit en vendant sa maison il y a quelques années. Toutefois, celle qui est maintenant locataire n'est plus capable d'accéder à la propriété.

« Le marché est fou. Les banques ne veulent pas prêter. Il faut un bon travail à temps plein et l'avoir gardé longtemps », explique-t-elle à TVA Nouvelles. 

La mère de deux enfants touche tout de même un bon salaire. Toutefois, acheter une maison est actuellement hors de sa portée. « Les sommes demandées sont trop exorbitantes. C'est inaccessible pour des gens comme moi », ajoute-t-elle. 

Elle n'est pas la seule. Valérie Lapointe peine également de son côté à acheter une propriété. La femme de 43 ans qui touche entre 70 000 et 80 000 $ par année cherchait à Repentigny ou L'Assomption. Or, son budget ne le lui permet pas, malgré une grosse mise de fonds. « J’avais le financement, une grosse mise de fonds, tout était beau. Mais les prix n’avaient aucun sens ! Même quand je reculais jusqu’à L’Épiphanie ou Saint-Sulpice », explique-t-elle à TVA Nouvelles. 

Pour un condo, elle voyait des propriétés affichées entre 290 000 et 300 000 $. Ce montant doublait pour une maison de ville. « Les seules maisons qui étaient dans mes prix, il y avait beaucoup d’argent à mettre dessus en réparations. Pour certaines, il fallait tout refaire les pieux de la maison, ou le toit », poursuit-elle. 

« J’aurais peut-être pu arriver, en me serrant la sainte ceinture, mais je voyais ce qui s’en venait, que les taux d’intérêt allaient continuer de monter et que ça pourrait être dangereux », avance-t-elle.

En attendant, elle paie 1 100 $ par mois pour un quatre et demi en location. « C’est quand même dispendieux, mais il est bien situé et je l’aime, alors je me contente de ça pour l’instant. Je verrai l’an prochain si le marché se calme un peu. » 

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