Déception à prévoir pour les gens qui prévoient d'acheter dans le Grand Montréal l'année prochaine
Il est peut-être préférable d'attendre encore un peu avant de faire le grand saut
Alors que l'année est bientôt terminée, Royal LePage a dévoilé ses prévisions pour 2024 et le prix des maisons devrait être en hausse dans la région du Grand Montréal, rapporte le Journal de Montréal.
Royal LePage a fait une publication sur Facebook à ce sujet en expliquant aux internautes à quoi ils doivent s'attendre pour l'année prochaine.
« Selon les prévisions de Royal LePage, le prix d'une propriété dans la région du Grand Montréal devrait croître de 5,0 % au quatrième trimestre de 2024, comparativement à la même période en 2023, pour atteindre 610 260 $. En effet, les prix demeureront à la hausse dans la région, stimulés par la demande refoulée et la baisse attendue des taux d’intérêt en seconde moitié d'année », peut-on lire.
Dans un article publié sur le blogue de Royal LePage, on obtient davantage de détails.
« Au cours de la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait augmenter de 4,5 % pour atteindre 684 998 $, tandis que celui d’une copropriété devrait connaître une croissance de 6,0 % pour atteindre 471 912 $ », peut-on lire.
Dominic St-Pierre, vice-président et directeur général, Royal LePage, région du Québec, y est allé de son analyse.
« La boule de cristal immobilière sera faite de nombreux facteurs en 2024, mais la chose à retenir est que la réduction de l’inflation près du taux cible n’aura pas suffi à freiner bien longtemps l’augmentation des prix de l’immobilier, faute d’offre », avance-t-il.
« Le logement est un besoin essentiel et le manque encore criant d’unités pour satisfaire à la croissance de la demande et de la population est voué à perdurer, tant et aussi longtemps que les investissements des paliers de gouvernements ne se concrétiseront pas dans le paysage urbain. Toutefois, même si l’on s’attend à une baisse des taux d’intérêt l’année prochaine, les consommateurs seront appelés à s’adapter à une nouvelle réalité, puisque l’époque des taux ultra-faibles est révolue. À court terme, cela devrait contenir la hausse des prix des propriétés, le temps que les ménages ajustent leurs comportements d’achat », a-t-il également indiqué.
Vous pouvez avoir plus de détails sur les prévisions de Royal LePage en cliquant ici.