
Panifiez-vous d’acheter une propriété dans cette ville?
Devenir propriétaire d’une propriété à Montréal reste une ambition répandue, mais les conditions pour l’atteindre se complexifient avec les prix qui poursuivent leur ascension et le coût de la vie qui grimpe.
Selon le travail de recherche du site Narcity, les dernières données publiées par l’APCIQ, le marché montréalais traverse une pause notable après une période d’activité soutenue : les ventes reculent de 3 % sur Montréal et culminent à 16 % sur la Rive-Sud.
Cette variabilité ne signifie pas nécessairement une chute des prix; elle reflète surtout une période de consolidation et une possible hausse de la marge de négociation pour les acheteurs, phénomène qui peut favoriser certains profils financiers.

En ce qui concerne les valeurs, la médiane des prix pour une propriété unifamiliale à Montréal s’est établit à 776 750 $ en novembre 2025, soit une légère diminution par rapport à l’année précédente (800 500 $).
Du côté des copropriétés, le prix médian s’est fixé à 468 000 $, en recul d’environ 2 % sur douze mois.
Ces chiffres indiquent une accessibilité qui dépend largement du dossier financier de chacun, notamment la capacité de constituer une mise de fonds et d’obtenir un prêt.

Le cadre consolidé par le gouvernement fédéral demeure clair : il est recommandé de consacrer au maximum 35 % du revenu brut au logement, incluant hypothèque, taxes municipales et scolaires, ainsi que les coûts d’énergie.
Cette règle impacte directement le calcul de ce qu’un ménage peut réellement emprunter et rembourser sans mettre en péril sa stabilité financière.
Le calcul réalisé par Narcity examine deux scénarios typiques pour devenir propriétaire à Montréal en se basant sur des configurations courantes : une maison unifamiliale évaluée à 776 750 $ et un condo à 468 000 $.
Pour la première option, la mise de fonds minimale s’élève à 52 675 $, répartie en 25 000 $ pour les 5 % des premiers 500 000 $ et 27 675 $ pour la portion excédentaire de 276 750 $.
Le montant à financer par hypothèque s’établit ainsi à 724 075 $, ce qui, avec un taux hypothécaire de 5 % sur 25 ans, donne un versement mensuel d’environ 4 230 $.
En appliquant un ratio d’endettement de 35 %, le salaire brut annuel nécessaire se rapproche des 145 170 $.
Pour le condo, le calcul montre une mise de fonds minimale de 23 400 $, avec un financement hypothécaire de 444 600 $.
Le versement mensuel estimé à 2 600 $ et le salaire brut annuel nécessaire autour de 89 330 $ reflètent la réalité budgétaire de cette option, toujours en supposant un taux de 5 % et une période d’amortissement de 25 ans.
Il est important de noter que ces chiffres ne tiennent pas compte des taxes municipales et scolaires, des coûts de chauffage, de l’assurance habitation, des frais d’entretien ou d’autres charges reliées à la propriété, qui peuvent influencer considérablement la capacité d’emprunt et le budget global.
On rappelle également que le calcul repose sur des hypothèses et qu’un conseiller financier ou un courtier hypothécaire peut proposer des simulations plus précises et adaptées à la situation personnelle de chacun.
Ces chiffres nous laissent sans voix. Et vous? Comment réagissez-vous?
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