Les Maisons
Des Québécois se retrouvent avec des piscines de chez Trévi pourrites après quelques années.
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Des Québécois se retrouvent avec des piscines de chez Trévi pourrites après quelques années.

Certaines des piscines en bois s'usent plus rapidement que prévu.

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Trévi se retrouve au coeur d'une controverse après que plusieurs de ses piscines en bois eurent été usées en peu de temps, rapporte Radio-Canada

Certaines sont pourries, ou effritées ou trouées. Pourtant, les piscines étaient censées avoir une durabilité plus grande dans le temps. 

Cinq ans après avoir acheté la sienne en payant 19 000 $, Martin Lépine y a découvert un trou et des traces de pourriture.

« Moi, c'est un coup de cœur! C'était pas une piscine creusée que je voulais, c'était celle-là », se souvient sa conjointe, Marie-Claude, en entrevue à Radio-Canada. 

« [Le vendeur a ] dit : "Non, écoute, inquiète-toi pas! C'est en cèdre rouge de l'Ouest canadien, c'est un bois qui ne pourrit pas, et ça peut être 30 ans dans le sol sans problème" », renchérit M. Lépine. 

Certains acheteurs de piscines ont confirmé à Radio-Canada que les vendeurs leur avaient dit que la piscine avait une durée de vie d'un minimum de 20, 25 ans, parfois plus.

Toutefois, il n'a fallu que cinq ans pour que M. Lépine découvre un trou qui lui permettait de voir la toile de sa piscine. Il a aussi remarqué que la pourriture avait causé des dommages à d'autres poteaux. « Il n’y a pas de paroi à l'intérieur, c'est vraiment le bois qui tient la piscine. C'est la structure qui est attaquée après cinq ans », explique-t-il à Radio-Canada.

Trévi a ensuite envoyé un technicien pour faire un test et déterminer le taux de pH, qui pourrait être une cause de pourriture, selon le président de l'entreprise. Mais M. Lépine estime que Trévi essaie plutôt de remettre la faute sur le client.

« Pendant plusieurs années, ça a super bien fonctionné, ça a bien marché. Puis, en 2012, ils ont eu des changements sur les lois environnementales, au niveau des composantes de matières premières, de traitement de bois. On s'est rendu compte que le traitement du bois était moins efficace qu'avant 2012. C'est une partie de l'explication. Ce n'est pas la totalité, parce que c'est vraiment du cas par cas. Est-ce que c'est le traitement? Est-ce que c'est l'entretien? Est-ce que c'est le traitement de l'eau? Est-ce que c'est l'égouttement du terrain? Chaque cas, c'est particulier », estime le président de l'entreprise, Benoît Hudon, en entrevue avec Radio-Canada. 

 

Source: Radio-Canada