Les Maisons
Desjardins croit que la crise du logement va s'empirer dans les prochains mois
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Desjardins croit que la crise du logement va s'empirer dans les prochains mois

« On n'a encore rien vu » prévient Desjardins

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La crise du logement ne va pas s'estomper et va même empirer en 2023, rapporte La Presse, qui cite des prédictions du Mouvement Desjardins dans l'une de ses récentes publications. 

Ainsi, la pénurie d'appartements va empirer cette année.

Les économistes Hélène Bégin et Maëlle Boulais-Préseault ont calculé que l'hypothèque a grimpé de 1 000 $ par mois en moyenne depuis deux ans pour payer une maison de 465 000 $ avec une mise de fonds de 10 % amortie sur 25 ans. 

« Dans le contexte actuel des taux hypothécaires élevés, les mensualités sont hors de portée pour de nombreux accédants à la propriété, qu’il y ait de l’aide financière ou non de leur entourage », fait savoir Desjardins dans son document Zoom sur l'habitation. 

Ceux qui sont locataires n'ont pas la vie plus facile. À travers le Québec, le taux d'inoccupation des logements de 1,7 % risque de tomber à 1 % cette année, et ce, peu importe la région.

« Malgré certains programmes gouvernementaux, le financement des projets représente un défi de taille depuis la remontée des taux d’intérêt. À moins de l’injection massive de fonds publics, d’un assouplissement de la réglementation ou d’un soutien accru aux municipalités, la construction d’appartements locatifs continuera de ralentir au lieu de s’accélérer », estime Hélène Bégin, économiste principale au Mouvement Desjardins.

Les prix des loyers, qui ont connu une hausse moyenne de 8,9 % en 2022, risquent d'augmenter de 10 % cette année. 

Les économistes de Desjardins prédisent que les taux hypothécaires vont se mettre à baisser seulement en 2024.

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Source: La Presse