Elles décident de construire gratuitement une maison à un vieil homme qui élève sa petite-fille

Un grand-père de 65 ans qui souhaite une vie meilleure pour sa petite-fille pourra enfin vivre décemment avec elle dans une nouvelle maison, rapporte le Journal de Montréal. 

« Ma petite-fille, c’est la prunelle de mes yeux. Je n’ai pas de femme dans ma vie, j’ai juste elle et mon vieux chien », explique Roger Sioui au Journal de Montréal, qui élève seul sa petite-fille depuis six mois dans une maison mobile de Bowman, en Outaouais.  

Toutefois, l'endroit est devenu trop petit pour la fillette de six ans, qui dort dans la chambre, tandis que son grand-père dort dans le salon. 

D'ailleurs, M. Sioui peine à économiser pour offrir une maison à sa petite-fille. Il vit de sa pension d'invalidité et revend des articles trouvés dans les poubelles. 

« Il s’est ramassé un tout petit coussin pour avoir la maison adéquate, mais avec le coût de la vie aujourd’hui, ce n’est pas assez encore », explique au Journal de Montréal Julie Clément, la mère d'un ami de la fillette.

Mme Clément et une de ses amies, Véronique Beaudoin, ont décidé de faire une collecte de fonds et de rechercher des dons de matériaux et de main-d'oeuvre afin de venir en aide au grand-père et à la fillette. 

« Elles m’ont dit: Tu aimes ta petite-fille et ta petite-fille t’aime. Tu en prends bien soin, elle est bien élevée, on va s’arranger pour que tu aies une nouvelle maison. Elles ont tenu leur promesse et travaillent très fort », explique M. Sioui.

L'ancienne maison est à présent démolie et la nouvelle, en construction. D'ailleurs plusieurs gens de partout au Québec sont venus prêter main-forte, incluant un entrepreneur qui a conduit durant plus de 4 heures pour venir couler du béton. 

Une collecte de fonds a également été mise sur pied. Un couple a même décidé de donner 13 000 $ pour que la construction de la maison soit terminée avant l'hiver.

« Il y a tellement de personnes qui sont généreuses. J’ai de la misère à croire que ça m’arrive », se réjouit M. Sioui.

« On aimerait ça, qu’il y ait un arbre de Noël dans le salon. Ils n’ont jamais pu avant, parce que c’était trop petit », espère Mme Clément. 

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