La Ministre de l'Habitation annonce 1000 logements sociaux abordables dans 10 villes du Québec
Un plan du gouvernement Legault devrait permettre la construction de 10 immeubles pour un total de 1000 logements
Les Maisons
Un plan du gouvernement Legault devrait permettre la construction de 10 immeubles pour un total de 1000 logements sociaux destinés aux personnes âgées autonomes dans 10 villes du Québec sur deux ans.
Le plan de construction est rendu possible à grâce à un investissement total de 235 millions de dollars en partenariat avec le gouvernement fédéral et l’organisme Mission Unitaînés.
C'est la ministre France-Élaine Duranceau qui a présenté le plan en compagnie du ministre fédéral de l’Innovation, François-Philippe Champagne, du maire Michel Angers et de la présidente-directrice générale de Mission Unitaînés, Caroline Sauriol.
Un immeuble de 100 logements à Shawinigan commencera à l’été 2024 et celui-ci fait office de projet de phare. L'immeuble de six étages, dont la construction doit être complétée au printemps 2026, comprendra des loyers de 595 $ (studio) à 900 $ (deux chambres).
La ministre France-Élaine Duranceau a expliqué: «Le partenariat entre Mission Unitaînés et les municipalités, soutenu par le financement du gouvernement du Canada et du gouvernement du Québec, permettra de construire plus de logements, plus rapidement pour loger adéquatement des milliers d'aînés à revenu faible ou modeste.»
Véronique Laflamme, porte-parole du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), a déclaré dans un communiqué que «tout ajout de logements sociaux dans les différentes municipalités du Québec est une bonne nouvelle».
Mme Laflamme accuse toutefois la ministre Duranceau de favoriser «le financement de projets de logements sociaux et communautaires hors-programmes, tout en refusant d’améliorer les programmes gouvernementaux».
La porte-parole du FRAPRU a fait remarquer que le fonds de réserve de 500 000 $ du projet de Shawinigan, qui provient d’un don philanthropique de la part de Luc Mauricie, président du conseil d’administration de Mission Unitaînés. Mme Laflamme se demande dans son communiqué si le gouvernement se rend ainsi «dépendant du bon vouloir des philanthropes pour financer un programme social».
Tout en faisant remarquer que la méthode «laisse trop de place aux choix politiques discrétionnaires», Mme Laflamme a ajouté: «On dirait que Québec fait exprès de montrer que ça marche mieux quand c’est le privé qui a le contrôle des projets.»
Enfin, le donateur philanthrope Luc Maurice a assuré pour sa part que sa «mission» est de «contribuer au mieux-vieillir de notre société afin qu'elle se sente plus en sécurité, plus libre, plus heureuse et moins isolée».