La popularité des maisons mobiles s'intensifie avec le marché difficile
Elles sont de plus en plus populaires parce qu'elles sont moins chères
Les Maisons
Alors que se loger coûte de plus en plus cher, de plus en plus de Québécois ont décidé d'accéder à la propriété en investissant dans une maison mobile, rapporte le Journal de Montréal.
Depuis trois ans et demi, une maison unifamiliale a vu son prix augmenter de 57 %. En janvier 2020, il en coûtait 312 262 $. Mais en juin dernier, l'Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) estime que le prix moyen est passé à 488 932 $ au Québec. Quant au prix médian, il est passé de 265 000 $ à 435 000 $.
« On était en condo avec un ami en colocation. Je suis tombée enceinte. C’était plus urgent de trouver quelque chose rapidement », explique Fanny Desrochers-Poirier en entrevue au Journal de Montréal. La mère de famille a fait l'acquisition d'une maison mobile à Saint-Jean-sur-Richelieu pour la somme de 300 000 $.
« On était stressés vu que c’est super cher », se souvient la femme de 30 ans.
« Il y a beaucoup plus de demandes pour la maison mobile qu’on peut le croire en raison de l’accessibilité pour le prix », estime de son côté son agent immobilier, Simon Martel de Royal LePage, en entrevue au quotidien montréalais.
D'ailleurs, Mme Desrochers-Poirier estime avoir tous les avantages d'une unifamiliale traditionnelle. « On a un chien. On a deux chats. On voulait que nos animaux aient de la place. On voulait de la place pour le bébé. On n’a pas de fondations. Ce sont des piliers. L’hiver, c’est plus frais, mais l’été aussi, c’est intéressant. On a le terrain », dit-elle.
La directrice de l'agence Vendirect, Nathalie Goulet, observe aussi un engouement pour les maisons mobiles.
« Il n’y a pas plus de transactions en ce sens. Les gens qui possèdent ce genre de propriété les gardent ! » précise-t-elle au quotidien montréalais.
À Longueuil, deux soeurs viennent d'acheter une maison mobile dans le Domaine le Marquis.
« On a acheté cette maison mobile 85 000$ il y a six mois. Le terrain est en location à 288 $ par mois. On a embauché un entrepreneur pour faire le revêtement, la toiture et l’intérieur. C’est moins de risques, acheter une maison mobile. Il y a beaucoup moins de travaux. Faut respecter les exigences, mettre la maison de deux chambres à niveau. La toiture doit être en pignon », explique Mélissa Filiatrault au quotidien montréalais.
Un autre propriétaire de maison mobile a décidé de quitter son bungalow pour loger dans plus petit.
« On parlait juste d’argent à la table, ma femme et moi. Maintenant, on voyage plusieurs fois par année à la place », raconte celui qui ne veut pas être identifié, en entrevue au Journal de Montréal.
« On m’appelle une fois par semaine pour savoir si on est à vendre. Il a fallu se battre à la ville pour ne pas avoir des jumelés. On devrait avoir la paix pour dix ans», ajoute au quotidien montréalais un jeune retraité qui adore son logis.
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