Le prix d'une maison à vendre aux Îles-de-la-Madeleine fait réagir beaucoup de Québécois
Plusieurs Madelinots dénoncent la situation, alors qu'ils gagnent un salaire très bas.
Les Maisons
Le prix élevé des maisons n'est pas seulement un phénomène montréalais. Même aux Îles-de-la-Madeleine, le prix de certaines propriétés donne des maux de tête aux habitants. C'est le cas d'une maison neuve dont le prix est affiché à 795 000 $. Plusieurs Madelinots déplorent un tel prix, au moment où certains peinent à se loger, étant donné leur salaire peu élevé, rapporte le journal 24 heures.
« Toutes les maisons ne se vendent pas 800 000 $, mais il y a clairement une hausse de la valeur [des propriétés vendues aux Îles-de-la-Madeleine] », explique l'agent de mobilisation pour le Réseau de partenaires en développement social des Îles, André St-Onge, en entrevue au 24 heures.
D'ailleurs, selon lui, la première chose à faire est de prioriser le logement des gens qui vivent aux Îles-de-la-Madeleine durant toute l'année.
« Ce dont on a besoin, c’est des résidents. Il y a des gens qui veulent venir contribuer aux Îles à l’année, mais ces gens-là sont freinés par l’accessibilité d’un logement ou d’une maison », observe-t-il.
« Les Îles ne sont pas imperméables au reste du monde. On est dans une société de consommation, les gens veulent avoir une meilleure maison. Ils ont la possibilité de vendre leur maison plus cher et d'en acheter une autre. C’est ça qui se passe» , poursuit M. St-Onge.
Avant 2016, « la valeur des maisons augmentait très peu et la pression pour le nombre de logements disponibles était plus ou moins là » étant donné le déclin de population, selon le maire des Îles-de-la-Madeleine Jonathan Lapierre, en entrevue au 24 heures.
Ce phénomène s'est dorénavant inversé, avec plus de gens qui viennent s'installer que de gens qui quittent les îles. Toutefois, il n'y a pas plus de logements disponibles.
Selon André St-Onge, il est primordial d'augmenter le nombre de résidences et de logements locatifs, dont des logements abordables. « On doit rebâtir le parc immobilier avec une diversité qu’on n’avait pas », croit-il, en suggérant de construire des coopératives d'habitation et des résidences multigénérationnelles.
Mais les Madelinots ne sont pas habitués à louer un appartement.
« Aux Îles, le modèle, depuis la nuit des temps, c’est qu’on achète une maison. On ne loue pas une maison et on ne construit pas d’appartements à louer. Donc, c’est 250 ans d’histoire qu’on essaie d’inverser », note M. Lapierre.
Depuis le 8 février, il est d'ailleurs interdit de convertir une maison unifamiliale en résidence touristique, sauf si c'est une résidence principale. Et ce, dans le but de limiter le rachat de maisons pour les utiliser pour des locations à court terme.
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