Les locataires ont une moins bonne qualité de vie que les propriétaires, selon une nouvelle étude
Pas facile d'être locataire en ce moment...
Les locataires ont une moins bonne qualité de vie que les propriétaires, selon une nouvelle étude de Statistique Canada.
« Selon diverses vagues de l'Enquête sociale canadienne (ESC), menées en 2021 et 2022, certaines populations ont fait état d'une relativement moins bonne qualité de vie au cours des dernières années. En règle générale, de nombreux indicateurs de la qualité de vie, comme une grande satisfaction à l'égard de la vie et un grand sentiment de sens et de but à la vie, ont régressé au quatrième trimestre de 2022, pour enregistrer ensuite une légère hausse au deuxième trimestre de 2023 », peut-on lire.
Par la suite, on en apprend que « l'ESC révèle que les personnes vivant dans des logements locatifs ont déclaré en 2021 et 2022, au moyen de plusieurs indicateurs de bien-être, avoir une qualité de vie moins bonne que les personnes vivant dans une maison appartenant à un membre du ménage ».
Cela se traduit de plusieurs manières. « Les locataires étaient plus de 15 points de pourcentage plus susceptibles que les propriétaires de déclarer avoir de la difficulté à combler leurs besoins financiers, et plus de 11 points de pourcentage moins susceptibles que ces derniers de faire état d'une satisfaction générale élevée à l'égard de la vie. Les locataires étaient également moins enclins à faire état d'un fort sentiment d'appartenance à leur communauté et plus susceptibles de déclarer des sentiments de solitude », peut-on lire.
Cette étude nous apprend que ce sont les plus jeunes qui sont les plus touchés.
« Les Canadiens âgés de 15 à 54 ans ont affiché de moins bons résultats que ceux âgés de 55 ans et plus en ce qui a trait à plusieurs indicateurs de la qualité de vie. Ils étaient moins susceptibles de déclarer une grande satisfaction générale à l'égard de la vie (47,2 % par rapport à 58,2 %) et une excellente ou très bonne santé mentale (44,8 % par rapport à 55,1 %). De 2016 à 2021-2022, les jeunes de 15 à 29 ans se sont plus précisément dits moins satisfaits et moins optimistes à propos de l'avenir que dans les années antérieures, en plus d'être plus susceptibles de se sentir seuls que les Canadiens plus âgés », indique l'étude.
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