Les Maisons
Les logements n'ont jamais été aussi chers depuis 30 ans
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Les logements n'ont jamais été aussi chers depuis 30 ans

La crise du logement n'est pas terminée.

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La crise du logement n'est pas près de se terminer, avec une détérioration de l'accessibilité au Canada, d'après un rapport de la Banque Royale du Canada, rapporte La Presse. 

Ainsi, le coût de détention d'une propriété couvre désormais 54 % du revenu médian des familles à la fin des trois premiers mois de cette année. Le rapport publié par la RBC jeudi conclu à du jamais-vu en une génération. 

La RBC calcul la portion du revenu médian avant impôt qu'il faut pour couvrir les paiements hypothécaires, les taxes municipales et scolaires, de même que les services publics, en fonction du prix de référence du marché. 

Si la situation s'est détériorée partout, elle est toutefois pire à Vancouver et dans le Grand Toronto. Elle est également déplorable dans le sud-ouest de l'Ontario et dans le sud de la Colombie-Britannique. 

« La campagne "énergique" de relèvement des taux d’intérêt au Canada va encore gonfler les coûts de propriété à court terme, plaçant l’indice national d’accessibilité de RBC sur la voie des pires niveaux jamais atteints. Cependant, nous pensons que la correction des prix en cours apportera finalement un certain soulagement aux acheteurs. La valeur des propriétés, déjà en baisse, devrait chuter de plus de 10 % au cours de la prochaine année », a averti l'économiste en chef adjoint de la RBC, Robert Hogue. 

Dans la province, la RBC prédit une chute de 7 % du prix des maisons d'ici un an. Du côté de Desjardins, on prévoit plutôt 12 % de baisse. 

« Je trouve 12 % fort comme scénario de baisse, parce qu’on part d’un déséquilibre tellement fort entre l’offre et la demande », a toutefois précisé Paul Cardinal, économiste de l'Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec, en entrevue à La Presse.

Du côté de Montréal, le rapport indique que « l’indice global de RBC a augmenté pour la sixième fois consécutive au premier trimestre pour atteindre 43,2 %, soit son plus haut niveau en 14 ans. Jusqu’à présent en 2022, les transactions résidentielles sont en baisse de près de 9 %. Malgré tout, les vendeurs ont gardé la main sur les prix jusqu’à ce printemps, en fait. Depuis, une vague de maisons mises en vente a récemment atténué [le manque d’offre] ». 

Source: La Presse