Les Maisons
Les maisons du futur au Québec ne seront pas comme celles d'aujourd'hui
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Les maisons du futur au Québec ne seront pas comme celles d'aujourd'hui

La construction va complètement changer

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Alors que les changements climatiques continuent d'être une source de préoccupation, le journal 24 heures s'est penché sur les habitations du futur. 

Selon le plus récent rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), 21 % des émissions mondiales de GES sont émises par les bâtiments. 

Afin de limiter les GES, les maisons de l'avenir seront moins grandes et la densification sera plus élevée.

« Ça va faire moins de kilomètres de route à paver et entretenir, un moins gros réseau d’aqueduc, des réseaux d’hydro moins gros... avec le modèle de banlieue où tout le monde vit dans une maison unifamiliale avec un gros terrain – qu'on a obtenu en rasant un boisé ou en dézonant une terre agricole –, on n’y arrivera pas », fait savoir l'analyste de politiques climatiques chez Équiterre, Émile Boisseau-Bouvier, en entrevue au 24 heures. 

« Il va falloir densifier le Québec dans toutes ses régions. Mais ça ne veut pas dire qu’on va tous vivre dans des tours du centre-ville », illustre-t-il. 

Les quartiers seront ainsi pensés de façon à pouvoir tout faire à pied ou en transports en commun. 

Les matériaux seront différents et les constructions posséderont moins de balcons. Ainsi, on aura davantage de bâtiments en bois et en briques recyclés plutôt qu'en béton. 

« L’énergie requise pour faire du bois, c’est la photosynthèse. Le processus de fabrication, la nature s’en occupe ! Après il reste juste à le transformer, et on peut replanter, c’est renouvelable », explique Caroline Frenette, professeure en génie à l’Université du Québec à Rimouski, au 24 heures. 

 Les futures résidences du Québec ne seront plus chauffées au gaz. D'ailleurs, comme le Québec est un chef de file en matière d'hydroélectricité, la transition ne devrait pas être trop complexe.

« C’est très difficile d’imaginer un monde carboneutre où on a encore du gaz naturel dans les bâtiments alors qu’il peut être remplacé », explique Simon Langlois-Bertrand, phD et chercheur sur les questions énergétiques à l’Institut de l’énergie Trottier de Polytechnique Montréal, au quotidien montréalais. 

« On peut améliorer de beaucoup l’efficacité énergétique des bâtiments », avec des thermopompes et de l’isolant, ajoute-t-il.

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Source: 24 heures