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Les municipalités commencent enfin à se tourner vers les logements accessoires sur les terrains

Une façon de changer le paysage immobilier

Les Maisons

Alors que la plupart des municipalités au Québec interdisent de construire un deuxième logement sur son terrain pour le louer à un locataire, cela serait sur le point de changer, rapporte Radio-Canada.

Certaines villes commencent ainsi à autoriser les unités d'habitation accessoires (UHA). Cela pourrait notamment pallier la difficulté à accéder à la propriété.

C'est notamment le cas à Sainte-Catherine, sur la Rive-Sud de Montréal, qui a révisé son règlement. 

« Sur 10 ans, on a eu neuf demandes de projets, et un seul a été réalisé conformément à la réglementation. C'était tellement compliqué que des gens abandonnaient leur projet ou demandaient des dérogations », explique la directrice de l'aménagement du territoire et du développement économique, Marie-Josée Halpin, en entrevue avec Radio-Canada

« La réglementation était faite pour accueillir une personne seule, principalement une personne âgée », précise Mme Halpin.

Mais depuis janvier dernier, le règlement permet l'ajout d'un logement à même sa résidence ou dans sa cour arrière pour le louer à n'importe qui. 

Ariane Duguay et sa mère ont fait une demande de permis en ce sens afin d'ajouter un étage au bungalow pour un logement additionnel. 

« On va avoir une entrée commune, ensuite chacun une porte pour entrer dans nos appartements respectifs, puis on partagera la cour, le stationnement et le garage », explique-t-elle à Radio-Canada. Si jamais elle décidait de déménager, sa mère pourrait donc louer l'unité à un pur inconnu. 

À Granby, un règlement a également été créé l'année dernière. Toutefois, personne n'a encore fait la demande pour une UHA.

« Pour la densification douce tout d'abord, mais aussi pour permettre une meilleure accessibilité à des logements [...] Ça peut servir comme revenu d'appoint, pour héberger un proche, un parent, un enfant ou qui que ce soit », explique la mairesse de Granby, Julie Bourdon, en entrevue avec Radio-Canada.

Rappelons que le taux d'inoccupation d'un logement à Granby est quasi nul, avec un taux de 0,1 %.

La Ville de Laval permet de son côté l'ajout d'un logement à une maison individuelle, mais n'autorise pas encore les constructions dans les cours arrière. 

À Montréal, les UHA sont incluses dans les réflexions qui seront à l'ordre du jour de la révision du Plan d'urbanisme et de mobilité. 

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