Marché immobilier : les acheteurs patientent et espère que la situation tournera en leur avantage

Ils espèrent que le marché viendra enfin à leur avantage.

Les Maisons
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Publié il y a 1 an
Marché immobilier : les acheteurs patientent et espère que la situation tournera en leur avantage
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Alors que les prix des maisons ont explosé depuis la pandémie, les acheteurs espèrent que la situation changera cette année, rapporte la Presse canadienne

Depuis le printemps 2022, les prix ont commencé à baisser et le nombre de surenchères a diminué au fur et à mesure que la Banque du Canada a procédé à des hausses de son taux directeur. 

Les hausses ont causé des maux de tête à plusieurs propriétaires, qui doivent maintenant payer des centaines, voire des milliers de dollars en plus par mois pour leur hypothèque.

« Cela nécessite du temps », a fait Despina Zanganas, une courtière de Toronto, en entrevue avec La Presse canadienne. 

La courtière croit que ceux qui ont attendu avant d'acheter seront en meilleure position cette année. « On s’y habitue. Les gens disent qu’ils n’ont plus à se lancer dans une guerre de surenchères et présenter des offres sans condition. Ils peuvent aujourd’hui présenter des offres conditionnelles, ce qui donne à plusieurs personnes une plus grande confiance », illustre-t-elle. 

D'ailleurs, une récession risque également de se produire en 2023.

Selon Douglas Porter, économiste principal de BMO Marché des capitaux, l'économie canadienne a entre 25 et 30 % de chances seulement d'éviter une telle situation. Un léger ralentissement a 50 % de se produire, contre 20 à 25 % pour une récession majeure.

« Cela aura une influence sur le marché immobilier. Moins l’économie sera perturbée, mieux se comportera le marché immobilier », fait-il savoir à la Presse canadienne. 

Il prédit que le prix des maisons aura chuté de 20 à 25 % d'ici la fin du cycle économique.

« Selon moi, les taux d’intérêt sont la principale histoire de l’année dernière. Ils seront le principal facteur affectant l’économie, et de loin. La réaction, c’est la correction de prix à laquelle on assiste qui n’a pas compensé pour la hausse des taux d’intérêt. Je crois que le marché tente toujours de digérer cette augmentation. Cela ne se reflète pas encore sur les prix », ajoute M. Porter. 

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Source: La Presse