Les Maisons
Mauvaise nouvelle pour les québécois qui pensaient acheter une maison dans les prochains mois.
Adobe Stock 

Mauvaise nouvelle pour les québécois qui pensaient acheter une maison dans les prochains mois.

Il va falloir faire vite.

Les Maisons

Les Maisons

Si la baisse de prix des propriétés est attendue pour cette année, elle ne durera pas, rapporte TVA Nouvelles. Selon le plus récent rapport des perspectives du marché de l’habitation de la Société canadienne d’hypothèque de logement (SCHL), une croissance est même prévue pour 2024 et 2025. 

La baisse actuelle des prix sur le marché est entre autres due à la « hausse des taux hypothécaires » et au « ralentissement de la croissance du revenu et de l'emploi », est-il écrit dans le document consulté par TVA Nouvelles.

Une tendance qui sera brève et qui pourrait se renverser d'ici la fin de 2023.

« Vers le milieu de l’année, ça va commencer à se stabiliser et vers la fin de l’année les prix vont commencer à augmenter graduellement. Mais tout compte fait les prix devraient baisser donc pour l’année 2023 [par rapport à 2022] dans son ensemble », prévoit l’économiste à la SCHL, Francis Cortellino. 

Les aspirants propriétaires trouvent toujours difficile de s'acheter une maison, étant donné le manque d'offre et les forts taux d'intérêt sur les prêts hypothécaires.

La baisse des mises en chantier y est également pour quelque chose dans la réduction de l'offre en matière de propriétés. 

Une situation qui devrait néanmoins changer d'ici l'an prochain. 

« Malgré la pause qu’on a en 2023 en termes de ventes et de prix qui baissent un peu, les grands facteurs vont être de retour en force en 2024-2025 et les marchés vont recommencer à avoir de la pression et on aura des hausses de prix et des hausses des ventes », précise M. Cortellino.

Des logements plus chers

Les prix des logements locatifs devraient de leur côté continuer à monter, étant donné que l'accès au marché des ventes est limité. Ainsi, plusieurs se résignent à signer un bail de location.

Comme la demande en logement est élevée, la hausse des prix va se poursuivre. 

« Le nombre de logements [locatifs] est très faible en ce moment, et ça aussi ça va amener de la pression à la hausse sur les loyers en 2023 et les prochaines années, et malheureusement on anticipe une détérioration de l’abordabilité dans le marché locatif pour les Montréalais », croit l’économiste.

Articles recommandés: