Poilievre s'engage à réduire les impôts de 100 000 $ sur les nouvelles maisons

Selon ce que rapporte le site Western Standard, le chef conservateur Pierre Poilievre a présenté jeudi un plan visant à aider les nouveaux acheteurs de maison à économiser jusqu'à 100 000 $ sur le coût d'une maison dans les plus grandes villes du Canada, en réponse à la hausse des prix de l'immobilier et pour retrouver ce qu'il appelle le rêve de la propriété.

Sa proposition allie des engagements conservateurs existants à des incitations pour les municipalités qui réduisent les frais de développement, offrant ainsi des économies importantes pour les acheteurs.

Selon ce plan, la taxe de vente fédérale sur les maisons neuves valant moins de 1,3 million de dollars serait supprimée, permettant des économies allant jusqu'à 65 000 $.

De plus, Poilievre propose une incitation pour les gouvernements locaux : pour chaque dollar que réduit une municipalité de ses frais de développement, un gouvernement conservateur remboursera 50 % de ce montant, jusqu'à un maximum de 50 000 $ par maison.

En combinant ces mesures, le coût total d'une nouvelle maison pourrait être réduit de jusqu'à 115 000 $.

« Après la décennie libérale perdue qui a vu les coûts du logement doubler, il est temps d'avoir un nouveau gouvernement conservateur qui fournira des maisons abordables aux Canadiens », a déclaré Poilievre lors d'une conférence de presse à Milton, en Ontario.

« Les libéraux ont rompu la promesse selon laquelle le travail acharné permet d'acheter une maison dans un quartier sûr. Les conservateurs rétabliront cette promesse en construisant davantage, en taxant moins et en réduisant les coûts pour les acheteurs. »

Poilievre soutient qu'il faut désormais plus de temps pour épargner pour un acompte que pour rembourser une hypothèque, ce qui exclut de nombreux Canadiens du marché immobilier.

Selon lui, 80 % des Canadiens ne considèrent plus la propriété immobilière comme un objectif atteignable, sauf s'ils sont déjà riches. 

Pierre Poilievre a également critiqué l'engagement récent de Carney d'aider les libéraux à construire des maisons.

Il a rejeté le plan de Carney comme étant une manifestation de « l'interventionnisme gouvernemental » qui ne produira pas de nouvelles habitations, arguant que les libéraux ne comprennent pas les besoins des Canadiens confrontés à une crise du logement.

Poilievre termine en rajoutant :

 « Nous ne pouvons pas nous permettre un quatrième mandat libéral dirigé par des élites déconnectées. Seul un nouveau gouvernement conservateur mettra les Canadiens travailleurs en premier, pour un changement, et restaurera la promesse de la propriété en construisant davantage, en taxant moins et en éliminant les barrières bureaucratiques. »