Les Maisons
Très mauvaise nouvelle pour les gens qui croyaient à une baisse de prix des maisons en 2024
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Très mauvaise nouvelle pour les gens qui croyaient à une baisse de prix des maisons en 2024

Ça va coûter encore plus cher !

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Alors que l'inflation semble se stabiliser, plusieurs personnes espèrent enfin des baisses de taux d'intérêt par la Banque du Canada. Mais cela pourrait également occasionner un retour des demandes des acheteurs dans la grande région métropolitaine, causant donc une nouvelle hausse de prix, alors que les logements sont toujours insuffisants, rapporte l'Agence QMI

Avec des taux d'intérêt élevés, de nombreux Québécois qui espéraient acheter une propriété en 2023 ont décidé de reporter leur projet à plus tard. Mais cette année, avec une baisse de taux envisagée, le marché immobilier sera probablement  sous le signe du « retour de la demande refoulée chez les acheteurs ». 

Comme l'offre reste basse, l'augmentation de la demande risque de « stimuler les prix à la hausse », au moment où le Québec connaît une pénurie de logements. Il manquerait entre 860 0000 et 1,09 millions de logements à construire d'ici 2030, d'après les évaluations faites par la Société canadienne d’hypothèques et de logements (SCHL). 

Au début de 2024, les transactions immobilières devraient continuer à rester au ralenti, comme c'était le cas en 2023. Mais dès la fin du printemps, où les experts prévoient de premières baisses de taux directeur de la Banque du Canada, les acheteurs devraient être de retour sur le terrain, estime Dominic St-Pierre, vice-président et directeur général, Royal LePage, région du Québec, en entrevue avec l'Agence QMI. 

Malgré le ralentissement, les propriétés du Grand Montréal ont déjà connu une hausse de 4,1 % en 2023 par rapport à 2022, sauf à Laval. 

Mais sur trois mois, tout le territoire, sauf la Rive-Sud, a vu une baisse de prix de 1,5 % en raison des taux hypothécaires plus hauts. 

« Malgré cela, on perçoit une hausse des demandes de visites de propriétés, ce qui témoigne d’un regain d’optimisme des acheteurs envers le marché immobilier, tandis qu’une baisse des taux d’intérêt semble de plus en plus à leur portée pour 2024 », fait savoir M. St-Pierre.

« Même si les consommateurs se sont adaptés à la nouvelle réalité de taux hypothécaires plus élevés, il s’agit du principal facteur qui retient présentement une escalade du prix des propriétés, compte tenu de l’offre de logements qui demeure extrêmement faible », ajoute-t-il.