Les Maisons
Très mauvaise nouvelle pour les Québécois qui chauffent leur maison au mazout
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Très mauvaise nouvelle pour les Québécois qui chauffent leur maison au mazout

Préparez-votre portefeuille.

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Si votre maison est chauffée au mazout, préparez-vous mentalement à payer plus cher cet hiver, rapporte TVA Nouvelles

L'hiver dernier, il en coûtait en moyenne 1,40 $ le litre de mazout dans la province. Toutefois, la Régie de l'énergie estime que le prix est actuellement de 1,65 $, soit une hausse de 18 % par rapport à la dernière saison froide.

C'est la guerre en Ukraine qui a influencé les prix des carburants.

« En Europe, il y a une pénurie de produits là-bas et ça nous touche donc en Amérique du Nord aussi. C’est un impact incroyable qu’on n’a jamais vu », a fait savoir Stéphane Racine, président de Pétroles S. Racine, en entrevue avec TVA Nouvelles. 

 « Le conflit en Ukraine, les pays producteurs de pétrole qui n’ont pas redémarré tant que cela leur production et la demande plus élevée post-pandémie font en sorte que c’est une des hausses du prix du mazout les plus importantes des dix dernières années », ajoute de son côté le membre associé à la Chaire de recherche en gestion du secteur de l’énergie au HEC Montréal, Sylvain Audette, également à TVA Nouvelles. 

Le mazout est toutefois de moins en plus utilisé comme chauffage des maisons au Québec. On compte environ 200 000 foyers qui se chauffent de cette façon. 

Mais le changement de système de chauffage pour se chauffer à l'électricité peut lui aussi coûter cher.

« Avec la hausse et le froid qui approche, on a beaucoup de demandes de prix par téléphone, les gens essaient de marchander. On essaie de travailler avec eux pour leur donner une chance », souligne M. Racine.

Toutefois, selon M. Audette, la hausse des tarifs pourrait être un incitatif pour les gens qui chauffent au mazout à faire le changement pour le chauffage électrique.

« La première source d’énergie fossile qu’il faut remplacer, c’est le mazout. Il faut s’en aller vers l’électricité le plus rapidement possible. Ensuite, il y a le gaz naturel d’ici 2035, qu’il faudra commencer à remplacer pour réduire nos émissions de GES », a-t-il prévu.