Les Maisons
Un aîné subit une forte hausse de loyer de près de 55 %
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Un aîné subit une forte hausse de loyer de près de 55 %

« Faut que je déménage ! »

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De plus en plus de locataires doivent composer avec de fortes hausses de loyers. Et cela n'épargne pas non plus les personnes âgées, rapporte TVA Nouvelles

C'est notamment le cas d'un homme qui vit à la Résidence Jardin botanique, sur le boulevard Pie-IX à Montréal. Il louait son logement pour 1 509 $ par mois. Toutefois, en renouvelant son bail, il s'est rendu compte qu'il faisait face à une forte hausse du loyer, qui passe désormais à 2 335 $ par mois, soit 826 $ mensuellement, ce qui équivaut à une hausse d'environ 55 %. 

« Cette hausse-là n’est pas illégale, mais cette hausse-là est immorale », argue Martin Blanchard, du Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec, en entrevue avec TVA Nouvelles.

« C’est franchement scandaleux, un propriétaire en plus qui est connu des comités logement pour ses agissements à la limite de la légalité, qui a mis plusieurs ménages de locataires à la rue », a-t-il dénoncé.

« Je lui ai dit qu’il devait se tromper, que ça devait être 825 $ par année. Il me dit que non, c’est par mois. Il faut tout de suite que je déménage parce que j’aurai plus d’argent », a de son côté raconté la soeur du résident qui subit la hausse, en entrevue avec TVA Nouvelles. 

De son côté, le propriétaire de la résidence, Kevin Hazout, n'a pas répondu aux demandes d'entrevues de TVA Nouvelles. Par écrit, il a toutefois fait savoir que la hausse du prix du loyer n'est que de 12 % et que le reste du prix est destiné aux services, comme les repas. 

« Pour des raisons exceptionnelles, le résident n’avait pas reçu les augmentations précédentes du coût des services », a-t-il ajouté, en précisant être ouvert à négocier avec le résident. 

Quant au résident, même s'il aurait pu faire valoir ses droits devant le Tribunal administratif du logement (TAL), il a plutôt décidé de déménager.

Quant au résident, même s'il aurait pu faire valoir ses droits devant le Tribunal administratif du logement (TAL), il a plutôt décidé de déménager.

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