Les Maisons
Un proprio se fait ramasser en disant comment expulser un locataire qui paie 450$/mois
Capture d'écran 

Un proprio se fait ramasser en disant comment expulser un locataire qui paie 450$/mois

Les internautes ont été nombreux à le dénoncer !

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Il existe des groupes de toutes les sortes sur Facebook. Et face à la crise du logement, on retrouve de nombreux regroupements de locataires, ou de propriétaires, qui se donnent des conseils face à une situation donnée. Sur le groupe Mordu d'immobilier, une personne a expliqué comment expulser illégalement un locataire dont le loyer est plus bas que le marché. Toutefois, les réactions sont nombreuses et pas très positives, rapporte le 24 heures

« Comment se débarrasser d’un locataire qui paie 450$ par mois, alors que le prix devrait être 900$ par mois. La seule façon de reprendre [le] logement est de simuler [une] séparation, car [je n’ai] pas de famille », est-il écrit sur la publication partagée par un membre anonyme. 

Le quotidien 24 heures a d'ailleurs pris une capture d'écran de la publication qui a été supprimée depuis.

Un proprio se fait ramasser en disant comment expulser un locataire qui paie 450$/mois
Photo : Capture d'écran - Facebook

La publication a été reprise sur Reddit et a déclenché un torrent de commentaires. En voici quelques-uns : 

« Un beau déchet, ça ».

« Oui, mais un déchet anonyme ! »

« Je suis sur [Mordus d’immobilier] moi aussi et c’est vraiment dégueulasse comme groupe sincèrement. C’est rempli de gens pas de cœur. Je devrais le quitter, parce que ça me frustre tellement! C’est comme ça TOUS LES JOURS. »

Rappelons qu'en vertu des lois régies par le Tribunal administratif du logement (TAL), il n'y a que sous certaines conditions qu'un propriétaire peut reprendre un logement. Et le fait de payer un loyer modique n'en fait pas partie. Toutefois, il est en droit de reprendre un appartement s'il souhaite y vivre, ou y faire habiter ses enfants, ses parents, ou sa belle-mère ou son gendre.

Il peut également reprendre le logement pour y loger son ex-conjoint dont il reste le principal soutien. Et c'est ce scénario qu'illustre la publication sur Facebook.

Cependant, le propriétaire doit prouver « qu’il veut réellement reprendre le logement pour les raisons mentionnées dans l’avis et non pour d’autres raisons ».

Si le logement est repris de mauvaise foi, un locataire peut entamer des démarches devant le TAL afin de recevoir un dédommagement, même s'il a signé des documents acceptant la reprise. Un délai maximal de trois ans a été fixé pour entamer les procédures.

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Source: 24 heures