Est-ce que le gouvernement pourrait un jour te dicter la grandeur de ta maison?
Le rôle de l’État dans la taille des maisons en France : contrôle ou liberté de choix?
Tu as peut-être entendu parler récemment d’une étude qui parle de la taille des maisons en France?
Selon cette étude, il semblerait que la plupart des gens vivent dans des logements qui dépassent largement leurs besoins.
On rapporte qu’en 2022, en France, il y avait 7,6 millions de résidences principales qui avaient au moins trois pièces de plus que ce qu’on pourrait considérer comme nécessaire, d’après l’Insee (organisme public français responsable de la collecte, de l’analyse et la diffusion de statistiques sur l’économie française).
Concrètement, 2,1 millions de personnes seules et 3,6 millions de couples sans enfant vivent dans des maisons avec cinq pièces ou plus.
La plupart de ces habitations sont des maisons individuelles : 93 % des logements très sous-occupés, selon l’Insee, sont des pavillons (maisons unifamiliales). Et dans trois quarts des cas, la surface dépasse les 100 m². L’étude explique que « c’est le plus souvent des maisons anciennes, occupées depuis longtemps par des personnes âgées qui n’ont plus d’enfants à la maison ».
Mathieu Bock-Côté à discuté de cette fameuse étude sur CNEWS et sonne l’alarme : jusqu’où l’État doit intervenir dans le choix de la taille de ta maison?
Mathieu se demande si un jour, l’État voudrait décider pour toi de la taille de ta maison ou de ton logement. Imagine un registre dans lequel le gouvernement pourrait décider si tu as vraiment besoin de deux ou trois chambres, en fonction de tes besoins fondamentaux, et t’imposer de vivre dans un logement plus petit. Ça fait réfléchir, non?
Mathieu critique cette idée, en imaginant que derrière cette étude, il y aurait une forme de contrôle excessif. Qu’on limiterait la liberté des citoyens dans leurs choix d’habitat. Selon lui, tout ça vise surtout à cibler l’habitation individuelle, comme si on voulait réduire la possession d’une maison à tout prix.
D’ailleurs, une ancienne ministre d’Emmanuel Macron disait, lors d’un colloque sur l’habitat, que la maison individuelle était un non-sens écologique, économique et social. Elle affirmait que la maison unifamiliale avec terrain arrière n’était pas soutenable et menait à une impasse.
Pour Mathieu, les élites qui nous gouvernent cherchent peut-être à trouver un moyen de nous faire abandonner nos maisons parce qu’elles seraient devenues obsolètes, surtout d’un point de vue écologique, et qu’elles pourraient être réduites pour diminuer notre empreinte carbone.
Il y a clairement une tension entre la liberté individuelle et le contrôle collectif quand il s’agit de la taille de nos habitations. La grande question : jusqu’où l’État doit-il intervenir?
Et au Québec, vous pensez qu’on arrivera un jour à ce genre d’études?
Seriez-vous prêts à vivre dans une maison plus petite si le gouvernement vous suggérait fortement de le faire?
Mathieu souligne que l’on se dirige lentement vers ce type de contrôle, mais une chose est sûre : les élites, eux, n’auront pas à se priver d’espace ou à réduire leur confort. Ils continueront à vivre comme ils l’entendent, sans restrictions.
N’hésite pas à nous laisser tes impressions sur ce sujet d’actualité, on serait curieux de connaître ton avis.
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