Les Maisons
De nombreux locataires sont forcés de subir la fumée secondaire de leurs voisins fumeurs
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De nombreux locataires sont forcés de subir la fumée secondaire de leurs voisins fumeurs

Ils n'en peuvent plus de l'odeur de cigarette.

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Alors que la crise du logement continue de sévir, de nombreux locataires sont contraints de subir la fumée secondaire causée par leurs voisins fumeurs. Et ce plutôt que de porter plainte au déménager, rapporte l'Agence QMI qui cite les résultats d'un sondage Ipsos paru lundi. 

C'est en janvier dernier que la firme a réalisé le sondage pour le compte d'Habitations sans fumée au Québec. L'enquête révèle que 35 % des sondés affirment être exposés aux infiltrations de fumée secondaire au moins une fois par mois. 

De ce nombre, un Québécois sur cinq, soit 19 % seulement, ose porter plainte. Les trois quarts préfèrent plutôt subir la fumée secondaire en silence. 

Près de la moitié des répondants, 49 %, déclarent vivre dans un immeuble avec une règle interdisant la fumée. Les trois quarts, 74 %, ont répondu avoir déjà entamé des démarches afin de gérer les infiltrations de fumée secondaire chez eux. 

« Le sondage met en évidence l'évolution qu'il y a eu ces dernières années face à la réduction de l'exposition de la fumée secondaire, y compris pour ce qui est des résidences privées multi-logements », a fait savoir Sandra Taniga, coordinatrice du projet Habitations sans fumée au Québec, dans des propos repris par l'Agence QMI. 

« Bien que les dangers de l'exposition à la fumée de tabac ne soient plus à démontrer et que les autorités sanitaires reconnaissent qu'il n'y ait pas de niveau d'exposition sécuritaire à cette fumée, trop de locataires se sentent impuissants face au problème ou n'ont pas la capacité de modifier leurs situations », a-t-elle ajouté.