De plus en plus de gens désespèrent de pouvoir un jour acheter une maison

La situation n'est pas près de s'améliorer.

Les Maisons
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Publié il y a 1 an
De plus en plus de gens désespèrent de pouvoir un jour acheter une maison
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Environ la moitié des locataires au Canada désespèrent de devenir propriétaires un jour, rapporte l'Agence QMI, qui cite les résultats d'un sondage mené pour les Comptables professionnels agréés du Canada (CPA Canada).

Plusieurs des sondés semblent avoir perdu l'espoir d'un jour emménager dans une propriété qui leur appartient, étant donné la situation actuelle du marché. Ainsi, 69 % des répondants croient que leurs revenus sont trop bas pour leur permettre de devenir propriétaires, et 84 % estiment que leur mise de fonds ne sera pas suffisante. 

Mais malgré la hausse fulgurante des prix, environ 21 % des sondés croient « très probables » leurs chances d'accéder au marché. 

« L'achat d'une propriété demeure une priorité pour bien des gens, mais il s'agit d'un objectif de plus en plus difficile à réaliser », a constaté Doretta Thompson, cheffe du développement de la littératie financière à CPA Canada, dans des propos repris par l'Agence QMI. 

Les locataires ne sont pas les seuls à être pessimistes. Environ 81 % des propriétaires estiment qu'ils ne peuvent pas payer pour leurs rénovations et 89 % sont inquiets de la hausse des taux d'intérêt. 

Et 46 % des propriétaires « peinent à assumer les coûts d'entretien de base » alors que 60 % croient que les « rénovations que nécessite leur habitation constituent un enjeu ». 

Les femmes seraient d'ailleurs les « plus susceptibles que les hommes de voir les facteurs liés à la propriété comme des défis ». Ainsi, 93 % des répondantes s'inquiètent de la hausse des taux d'intérêt. Et 86 % sont inquiètes de la mise de fonds.

Les jeunes sont les plus nombreux à croire un jour pouvoir devenir propriétaires, avec 75 % des millénariaux et 70 % des Z.

L'enquête a été menée entre le 24 mars et le 4 avril dernier auprès de 2 000 adultes sur la plateforme IPSOS Omnibus.

« Les données combinées ont été pondérées en fonction de l’âge, du sexe, du niveau d’étude et de la région» afin que la composition de l’échantillon reflète celle de la démographie canadienne », est-il écrit dans le communiqué.