Des gens hébergent leur famille dans des mini-maisons dans la cour pour lutter contre la crise immobilière
Courtoisie Acorn Tiny Homes

Des gens hébergent leur famille dans des mini-maisons dans la cour pour lutter contre la crise immobilière

Une astuce qui peut permettre à plusieurs de vivre décemment.

Les Maisons

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Depuis le mois de février dernier, la Ville de Toronto permet à ses résidents de construire des pavillons-jardins dans leur cour arrière, rapporte Radio-Canada. Une façon pour plusieurs de pouvoir loger près de leurs proches en évitant de payer une fortune étant donné le prix de l’immobilier dans la Ville-Reine. 

C'est le cas de Monica et Ric Doedens, qui prévoient quitter leur maison d'Etobicoke pour aménager dans leur jardin d'ici un an. Le couple travaille à dessiner les plans de son futur pavillon-jardin avec un architecte. 

Au départ, les deux désiraient emménager avec des amis dans une grande maison pour leur retraite. Ils se sont finalement tournés vers un projet de pavillon-jardin. 

« [Mes parents] refusaient de partir de chez eux et d’aller dans un endroit où ils recevraient de meilleurs soins. Nous ne voulions pas faire vivre cela à nos enfants », explique la femme de 62 ans à Radio-Canada. 

C'est leur fille et leur gendre qui assureront les coûts liés à la construction du pavillon-jardin, avant de s'installer avec leur nouveau-né dans la maison actuellement occupée par M. et Mme Doedens. 

Si une maison d'un seul étage à Toronto se vend généralement à plus d'un million de dollars, un pavillon-jardin d'environ 110 mètres carrés revient à un prix variant entre 300 000 et 500 000 $. 

« Nous sommes tous gagnants », résume Ric Doedens à la chaîne publique.

« Les projets comme celui de Ric et Monica sont de plus en plus populaires. Nous recevons à peu près deux appels par semaine de gens qui s'intéressent à un pavillon-jardin et la plupart d'entre eux pensent à un [projet] multigénérationnel », explique à Radio-Canada le président de la firme d'architecture torontoise The Architect Builders Collaborative Inc., Daniel Hall.

Il prédit même que, d'ici 10 ans, ce sont jusqu'à 100 000 constructions de ce type qui pourraient être érigées dans la région de Toronto. 

D'Arcy McNaughton et son épouse ont également opté pour ce type de maison, habitant dans le jardin de leurs parents avec leur bébé d'un an. 

« Les prix des maisons à Toronto et en Ontario sont astronomiques. [...] Les familles n’ont plus les moyens d’acheter une maison, c’est pourquoi on voit de plus en plus de maisons multigénérationnelles » explique à Radio-Canada celui qui est également à la tête de l'entreprise Acorn Tiny Homes. Il évalue à entre 80 000 et 200 000 $ le prix de vente d'une minimaison. 

« D’autres provinces ont inclus des dispositions pour les minimaisons. Nous espérons que le gouvernement [Ontarien] va rattraper la tendance [...] afin que nous ayons des règles claires et que [les minimaisons] soient construites de manière sécuritaire » ajoute-t-il.

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Source: Radio-Canada
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