Les Maisons
Les ventes de maisons ralentissent dans le Grand Montréal
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Les ventes de maisons ralentissent dans le Grand Montréal

À cause du prix élevé.

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Le mois d'avril a vu une baisse des ventes de maisons dans la grande région de Montréal, notamment à cause du prix élevé. Une tendance inverse s'observe plutôt dans la région de Québec, rapporte l'Agence QMI. 

La grande région de Montréal a ainsi connu son plus bas niveau en avril depuis 2017. En comparaison avec le mois d'avril 2021, la baisse a été de 17 % cette année. 

« Considérant que 2017 fait référence à l’année où l’activité a été la plus modérée depuis cinq ans, ce retour en arrière est évocateur d’un ralentissement significatif », a expliqué Charles Brant, directeur du service de l’Analyse du marché de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), dans un communiqué.

Les maisons unifamiliales sont les plus visées par cette baisse, notamment à cause de la pénurie de maisons en vente, mais aussi du prix élevé, décourageant plusieurs acheteurs potentiels. 

« Cette catégorie pèse fortement dans la balance, car les ventes demeurent d’un niveau relativement soutenu pour la copropriété et les plex », ajoute M. Brant.

C'est à Laval que la baisse a été la plus marquée, 21 %. Suit ensuite la Rive-Nord avec une baisse de 20 %, et finalement, Montréal, avec une baisse de 17 %. 

Malgré une baisse des activités, les prix médians ont continué leur hausse, qui ne semblera pas être freinée à court terme, étant donné « l'affaiblissement des ventes et d’un processus de stabilisation des inscriptions en vigueur ».

Ainsi, les unifamiliales se vendent à un prix médian de 580 000 $, les copropriétés, 410 000 $ et les petites propriétés, 780 000 $. 

La situation des ventes à Québec est à l'opposé de la grande région métropolitaine. Ainsi, les ventes y sont nombreuses en avril. 

« Une hausse de 17 % du prix médian y a été enregistrée, du jamais vu depuis que le système Centris des courtiers immobiliers compile les données de marché », a observé M. Brant, qui explique cela par le prix moins élevé à Québec qu'à Montréal.

Toutefois, les ventes ont reculé de 11 % si on compare à avril 2021, tout en restant à un niveau élevé. Ainsi, les copropriétés se vendent à un prix médian de 235 000 $, les unifamiliales à 345 000 $ et les petites propriétés à 385 000 $.