Ni électricité, ni eau courante.
Emma Orbach, une écossaise, a pris une décision radicale il y a plus de 20 ans : vivre en pleine nature, de façon 100% autonome.
En 1999, elle s’est installée dans une forêt du Pays-de-Galle. Entièrement en bois et assemblée avec de la paille et de la boue, sa maison ne lui a coûté que 800 euros.
Cette diplômée d’Oxford se nourrit exclusivement avec ce que lui offrent son potager, ses poules et ses chèvres. Elle utilise de l’eau provenant d’une source à proximité et se chauffe au bois. Pour le transport, elle a ses chevaux. Emma n’a donc besoin de rien ou presque.
Or, elle doit s’acquitter d’une taxe mensuelle de 63 euros à la mairie dont elle dépend. Pour subvenir à ses besoins, elle héberge de temps à autres des clients dans sa maison de « hobbit », une activité qu’elle apprécie.
Emma est bien loin d’être asociale. C’est l’inconfort du monde moderne qu’elle a voulu quitter. Elle ne supportait plus l’omniprésence de la lumière, des codes, de la pollution et des contraintes en ville. Dans la nature, elle a retrouvé le goût des choses simples, la lumière naturelle, l’obscurité totale et le dénuement.
« Vivre simplement avec ce que la nature donne permet d’accéder à beaucoup de joie et de paix.»
Elle vit au rythme du soleil, se levant et se couchant avec lui.
Ce mode de vie ne conviendrait peut-être pas à tous, mais Emma prouve que d’autres choix sont possibles.
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