Les Maisons
Voici le prix moyen des appartements dans les quartiers de Montréal et les villes avoisinantes
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Voici le prix moyen des appartements dans les quartiers de Montréal et les villes avoisinantes

​Ce n’est pas donné!

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On s’en doute, cette année encore (et encore plus avec la COVID), le prix des loyers n’a pas diminué du tout. Ça coûte de plus en plus cher d’avoir un toit décent!

Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) a voulu mener son enquête pour connaître la situation actuelle.

Sans surprise,  le coût moyen pour se loger sur l’île de Montréal est plus élevé qu'en région.

Le RCLALQ s’est basé sur 61 000 appartements à louer sur le site  Kijiji pour mener son étude et a partagé son constat le 25 juin dernier par voie de communiqué.

Le regroupement est étonné de la différence de 30 % entre son calcul et celui de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), qui est généralement utilisé comme point de référence.

D’après le RCLALQ,  le prix du moyen des appartements de toutes tailles dépasse les 1 000 $ dans cinq quartiers importants de Montréal.

En ce qui concerne les appartements de cinq pièces et plus, les prix dépassant tous les 1 500 $ mensuellement.

Peu importe la grandeur des logements, on retrouve les plus chers dans le Sud-Ouest et Verdun. Ces arrondissements sont suivis par le Plateau–Mont-Royal, Hochelaga–Maisonneuve, Rosemont–La-Petite-Patrie puis Villeray–St-Michel–Parc-Extension.

Les appartements de  cinq pièces et plus qui grugent le plus un budget se retrouvent pour leur par dans le Plateau–Mont-Royal. On économisera un peu plus dans Villeray–St-Michel–Parc-Extension.

Dans le top des villes avec un loyer élevé, on retrouve, sous la métropole, les municipalités de Laval, St-Jérôme, Longueuil, Québec, Lévis, St-Jérôme et St-Hyacinthe.


Communiqué de presse | Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec

Le RCLALQ a publié son étude sur Twitter et Facebook, en dénonçant « une réelle flambée des loyers au Québec » et  demandant au gouvernement d'imposer un contrôle des loyers et de créer un registre.


« Dans le système actuel, si un locataire ne s'oppose pas à une augmentation de loyer abusive, elle est tout à fait légale. Or, trop peu de locataires se prévalent de ce droit, soit par méconnaissance, soit par peur d'envenimer la relation avec leur propriétaire. Un contrôle obligerait les propriétaires à justifier », a affirmé le RCLALQ.

Un registre permettrait aux locataires de savoir le prix réel payé par les occupants précédents et qui est parfois falsifié par certains propriétaires,  selon l'organisme.

Source: CISION